On savait déjà depuis longtemps le fonctionnement des transports rapides sans chauffeur sur voie ferrée, mais que pensez-vous du fait que le transport se fait dans les airs et sans pilote en plus ?
Le mois précédent, un Jetstream standard disposant de 19 places (c’est-à-dire un avion utilisé le plus souvent par des chefs d’entreprises) vient d’être changé en moyen de transport rapide aérien et libre pour transporter des passagers venant de l’Angleterre pour aller en Ecosse (aller-retour, Warton-Inverness) sur un parcours de 800 km à peu près. Volant sans aucun problème, le test appelé « the Flying Test Bed » a été développé parAstraea (Autonomous Systems Technology Related Airborne Evaluation and Assessment), une association créée par le gouvernement britannique et formée de sociétés privées.
Il faut tout de même noter que ce premier essai n’est pas totalement indépendant parce qu’un vrai pilote se trouvait à bord de l’avion à l’intérieur du cockpit pour pouvoir guider l’appareil au décollage et à son atterrissage. Mais l’équipe assure que la tenue de l’avion dans l’air a été totalement réalisée par l’appareil dans un espace de vol commercial normal partagé avec d’autres appareils qui sont quant à eux pilotés par de vrais pilotes.
Vous avez surement saisi le fait que le prochain vol autonome d’un appareil aérien devra se faire sans aucune appuie humaine. Et donc l’appareil devra décoller, atterrir et éviter les dangers sans l’aide d’un pilote.
À chaque activité effectuée par l’appareil, le futur est en même temps impressionnant et angoissant.