D’après une étude réalisée par Kaspersky Lab, nombreux sont les personnes qui utilisent l’internet et qui sont victimes d’attaques de phishing pendant ces 12 derniers mois. En effet, le nombre est allé de 19,9 à 37,3 millions, soit un accroissement de 87% ! La recherche effectuée grâce à l’utilisation des données du service cloud Kaspersky Security Network, montre que le phishing, qui n’était au début qu’un concept particulière de spam, est maintenant une cybermenace qui se développe très rapidement.
Internationalement, la France est le 7eme pays le plus touché par le phishing (le podium étant la Russie, les Etats-Unis et l’Inde), groupant 3.25% des attaques mondiales exactement comme le Royaume-Uni. Même si ce pourcentage ne change, le nombre d’attaques est tout de même élevé depuis l’année 2011. Effectivement, 61% touche 3000 utilisateurs français par jour. La France est également à la 7eme place pour ce qui est de l’origine géographique des serveurs hostiles. Pour cela, le pourcentage est égal à 3.29% et bien évidement le nombre d’attaques s’élève de 160% depuis la période antérieure. Ce qu’il faut noter, est que les trois premières places sont pour les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne.
Les services de Yahoo!, Google, Facebook et Amazon sont aussi dans la plupart du temps victime d’attaques de phishing : 30% de tous les problèmes notés montrent une fausse version de leurs sites. Plus de 20% des agressions de phishing nous conduit vers des répliques de banques ou vers certains organismes financiers. Il faut aussi savoir que American Express, PayPal, Xbox live, ou encore Twitter, apparaissent parmi les 30 sites les plus ciblés.
Le phishing a toujours été considéré comme une sorte de spam. Toutefois, d’après les résultats qu’on a obtenus de nos recherches, les attaques de phishing n’ont cessé d’augmenter c’est pourquoi actuellement elles sont devenues une menace dangereuse contrairement au spam. Et donc comme on semblait le penser auparavant ce n’est pas qu’une simple variante du spam. L’email n’est plus l’émetteur de phishing le plus habituel. En effet, seulement 12% de toutes les attaques de phishing examinées passent par du spam. Le reste c’est-à-dire les 88% dérivent des liens que les internautes suivent pour accéder aux pages de phishing en utilisant un moteur de recherche, des réseaux sociaux, des messageries instantanées (Skype, etc.) ou un autre logiciel sur leur PC.