Voilà que le moment de faire sortir toutes les vieilles histoires est déjà arrivé. En effet, depuis un certain temps, même les anciennes accusations sont à jour. Prism, Swoden, de grandes entreprises américaines accusées, c’est maintenant (qui s’est mis à chanter ?) le tour de Huawei de subir les attaques. Espionnage mon amour, acte 2.
L’ancien directeur de la CIA et auparavant directeur de la NSA, Michael Hayden vient de larguer une bombe. En effet, lors de son entrevue avec un journaliste àAustralian FinancialTimes, le vendredi 19 juillet, l’ancien général américain a accusé le géant chinois. Huawei est-il une menace pour la sécurité nationale des Etats-Unis et de l’Australie ? « Oui, je crois que c’est le cas » disant même qu’il « allait sans dire » que la sociétéavait fait un accord avec le gouvernement chinois pour faire de l’espionnage. « Au minimum, Huawei aurait données avec l’Etat chinois de nombreusesinformations personnelles concernant les systèmes de télécommunications étrangers avec lesquels il était en accord. »
Les soupçons semblent plus grands puisque Ren Zhengfei, concepteur de Huawei, était avant un cadre de l’Armée Populaire de Libération (APL) et un ingénieur de formation. La société, quant à elle, considère que ces accusations sont fausses c’est-à-dire « sans preuves et diffamatoires. »
Même si des preuves n’ont pas été trouvées et que Zhengfei a nié ses accusations, ces dernières ont déjà mené le gouvernement anglais à faire des recherches approfondies sur la sécurité d’un centre de télécoms situé sur ses terres depuis l’année 2010.
Il faut savoir que ses fausses accusations ne sont pas nouvelles. Les Etats-Unis et l’Australie ont déjà black classé l’entreprise des appels d’offres relatifs à leurs marchés nationaux d’équipement de réseaux opérateurs. Il y a même pire puisqu’il y a un an de cela, la société a été accusée d’avoir causé la mort d’un chercheur américain ayant œuvré sur un projet délicat concernant l’équipementier chinois en télécommunications.
Il paraîtrait que cette crainte collective pour l’entreprise ait également touché la France. En 2012, effectivement, dans un dossier concernant la grande défense du sénateur Jean-Marie Bockel, ce dernier appuyait déjà l’interdiction des routeurs et autres équipements réseau des équipementiers chinois ZTE et Huawei.
Folie ou danger bien réel