Nous avons eu l’honneur d’être conviés à visiter le mois dernier la « Tech-City » considérée comme la « SiliconValley » Britannique qui se trouve dans la partie Est de Londres. Son but est de donner une atmosphère agréable aux start-up et favoriser leur créativité.
Ce sont le chef du gouvernement Britannique David Cameron ainsi que le maire de Londres Boris Johnson qui ont pris la décision d’entreprendre ce projet en novembre 2010. Ils ont obtenu un résultat très satisfaisant comprenant plus de 1 000 entreprises « digitales » complémentaires pendant une durée de deux ans de début d’activité.
Accessible à tous
Le fait d’adopter des stratégies qui aideraient les entrepreneurs dans le domaine financières et administratives est une grande aubaine qui pourra s’offrir à la ville. On peut envisager en outre de créer un «visa entrepreneur» afin de pouvoir accorder plus simplement l’établissement de leur territoire mais sous certaine clause comme la mise en place de 10 emplois sous 3 ans.
Au niveau fiscal, le fait de s’incruster au Royaume-Uni est bénéfique, en plus l’impôt sur les sociétés dans le pays est très abordable par rapport aux pays européens membre du G20. Dans le cas présent, il est fixé à 24% et va baisser à 23% l’année prochaine. D’autant plus, dans le cas des firmes françaises, le taux d’imposition est fixé autour de 33% sauf en cas d’exception.
En outre, les start-up auront l’opportunité d’acquérir de nombreux crédits d’impôt ainsi qu’un accord simple au niveau de l’emprunt. Quant aux investisseurs directs et autres sources de capitaux, ils bénéficieront aussi d’une fiscalité légère.
Pour conclure cette rubrique, le TCIO a été établi par le gouvernement dans le but d’aider, de guider les sociétés qui veulent s’incruster à Londres.
Un terrain favorable au développement
On a pu découvrir, lors de notre passage, la concrétisation et l’aboutissement du projet. Même si l’État a débuté la construction, les sociétés se démèneront à la finition du projet. Plusieurs promoteurs ont pu constater lors de notre interview que le rapprochement serait l’une des avantages afin de mieux déceler à savoir les capacités attendues. Prenons comme exemple le support d’affichage du « Campus London », tout le monde a la possibilité d’y mettre son CV ou sa carte de visite jusqu’à en obtenir un résultat.
Avec l’aide financière de Google, l’immeuble a été classé comme un endroit où se rencontre les jeunes entrepreneurs se trouvant à Londres tout en bénéficiant d’une connexion internet haut débit. Aucune somme d’argent n’est fixée pour commencer sauf si on prend possession d’une pièce particulière payée à 275 livres par mois. Une pièce sans frais est dédiée pour les pauses café, un lieu où les idées de chacun pourraient s’y retrouver.
Le lieu fait également office de conférences et de rendez-vous entre les professionnels qualifiés dans le but d’aider ces jeunes. C’est un endroit où régi une atmosphère dans un monde de technologie. Un terrain favorable pour le développement.
Ce n’est pas toujours favorable pour d’autres sociétés, qu’on pourrait classifier comme non concluantes, or pour rehausser l’économie britannique ce projet ne suffira pas. Néanmoins, une félicitation s’impose pour cette résolution. La concurrence est en vue car François Hollande a décidé de réaliser un projet du même type.