Kickstarter est une source d’inspiration pour les autonomes qui sont en quête de fonds pour la réalisation de leurs projets. Malheureusement, depuis quelques années, la popularité de ce site sur le web conduit à des fins dont la majorité est souvent tragiques et conduit au péril de celui qui ose s’y aventurer.
L’ambition d’Ed Carter le pousse à vouloir réaliser le « Glory of Rome » qui est un jeu de société. Faute de fond, il se penche sur le site de crowfunding déterminé à rechercher un financement. Dès que sa candidature sur Kickstarter a été déposée, il est tout de suite accordé. Si sa demande ne comptait que 21 000 Dollars, il a réussi à empocher plus que le triple de la somme demandée.
En guise de reconnaissance peut être, Ed Carter a promis de faire un cadeau (un exemplaire du jeu) à ses mécènes Kickstarters puis opte pour la rentabilisation personnelle de son produit en Chine. Malheureusement pour lui, un conflit surgit entre lui et son intermédiaire qui a causé la rupture de la communication avec la fabrication qui entraine par la suite son licenciement.
La promesse qu’il a fait aux kickstarter lui coûtera très cher soit 1600 personnes. Au final, sur les 71 000 dollars donnés, le coût total du jeu s’éleva à 120 000 dollars qui l’obligent à se passer de tous ses biens personnels. Malgré tous ses efforts, une partie de sa promesse reste non tenu.
Au bout du compte, l’héroïne a tout laissé tomber et a repris sa vie normale. Mais le passé nous ronge souvent, et d’ailleurs, il confesse dernièrement le fait qu’il y repense avec sagesse ; une aventure des plus désagréable certe mais qui a donné naissance à un superbe jeu de société.